320 km d'autonomie à 23 000 euros, la recette pour un carton ?


Petit prix, batterie généreuse, charge rapide, et look incisif. La Citroën ë-C3 semble cocher toutes les cases.

Elle était attendue, elle est désormais officielle. La version électrique de la dernière C3, l’ë-C3 vient d’être dévoilée par la marque aux chevrons et le moins que l’on puisse dire c’est que qu’elle semble très prometteuse. À 23 300 euros (hors bonus écologique), soit un prix inférieur à l’actuelle doyenne des électriques, la Renault Zoé, la petite citadine du groupe PSA semble avoir un boulevard devant elle. Et ce n’est pas sa fiche technique qui risque de lui être reprochée.

Avant même d’évoquer la partie technique, il convient de s’intéresser à son design. Car cette quatrième version de la citadine a décidé de complètement revoir son look.Terminées les lignes rondouillardes et avenantes de la précédente version, la nouvelle ë-C3 fait preuve de bien plus de caractère, bien qu’elle garde des proportions contenues (4,01 m). La nouvelle identité visuelle verse assurément du côté des SUV, tout en empruntant les premiers éléments du concept Oli qui avait marqué les esprits. Ainsi, les optiques, le logo ou encore le bandeau noir à l’arrière sont inspirés du concept. Mais L’ë-C3 n’oublie pas d’où elle vient et le rappelle avec le fameux bi-ton qui a grandement participé à son succès (la C3 représente actuellement près de 30% des ventes de Citroën en Europe). Petite subtilité : la future électrique propose également quelques options de personnalisation. Il s’agit de baguettes de différentes couleurs (à poser sur le bouclier ou la custode), qui peuvent légèrement faire évoluer l’aspect.

Citroën ë-C3
© Citroën ë-C3

Un intérieur façon Dacia ?

À l’intérieur, l’ë-C3 semble avoir recyclé les bonnes idées du groupe PSA. Sur la version d’entrée de gamme, il ne faudra pas chercher un quelconque écran, le conducteur devra utiliser son smartphone, comme sur l’AMI. Sur les finitions mieux dotées, un seul écran (10,25 pouces) au centre de la planche de bord permet de tout centraliser. Dans tous les cas, le conducteur se repose sur un petit écran d’instrumentation qui n’affiche que l’essentiel. Mention spéciale également pour le volant ultra compact à double méplat qui semble dérivé de la Peugeot e-208. Vous l’aurez compris, l’habitacle de la future ë-C3 pioche un peu partout dans le catalogue de Stellantis, et notamment du côté de l’i-Cockpit.

Côté technique, même si la tendance est à la réduction des coûts, les choix opérés par Citroën sont étonnants pour un modèle d’entrée de gamme. Le constructeur a choisi de faire reposer son modèle sur la plateforme Smart Car, une version simplifiée de la structure technique de l’e-208 habituellement réservée pour les véhicules destinés aux pays émergents. Cette base permet tout de même à Citroën d’y loger un moteur honorable de 83 kW (113 ch), dont la vitesse maximale est limitée à 135 km/h. Loin d’être foudroyant, le 0 à 100 km/h se fait en 11 secondes, le bloc moteur semble tout de même tout à fait adapter à un environnement urbain.

Citroën ë-C3
© Citroën ë-C3

Plus rapide à charger qu’une e-208

Côté batterie, les choix sont tout aussi judicieux avec un bloc LFP (Lithium fer phosphate) de 44 kWh, soit une autonomie théorique de plus de 320 km (WLTP). À titre de comparaison, une Dacia Spring nettement moins dotée et à peine moins chère (à partir de 20 800 euros), se limite à un rayon d’action de 230 km. Surtout, l’ë-C3 ne lésine pas sur la partie recharge. En plus de son chargeur AC de 7 kW tout à fait standard, la petite électrique peut encaisser jusqu’à 100 kW en charge rapide, soit mieux que de nombreux véhicules du segment supérieur.

Côté catalogue, l’ë-C3 va aussi aller à l’essentiel avec seulement deux niveaux de finitions, You et Max. Le premier au tarif connu (23 300 euros) sera tout de même correctement doté. La finition You, elle, disposera d’un écran, de la recharge par induction, de la caméra de recul et des rétroviseurs électriques. Son prix, en revanche, n’a pas encore été communiqué.

La nouvelle référence de l’entrée de gamme

Avec l’ë-C3, Citroën frappe assurément un grand coup. Quelques mois seulement avant l’arrivée de la R5 électrique et de l’ID.2, la marque aux Chevrons attaque le marché des citadines électriques en plaçant la barre du tarif encore plus bas que ses deux concurrents directs. Pour la maison mère, Stellantis, la stratégie semble également plus clair. Reprenant ce qui a fait le succès de Dacia pour le groupe Renault, Citroën semble de plus en plus destiné à s’attaquer à l’entrée de gamme de l’électrique. Et pour cause, en plus de ce premier modèle sous les 25 000 euros, la marque aux chevrons prévoit déjà de lancer une autre version de son ë-C3 à moins de 20 000 euros. Celle-ci sera toutefois limitée à 200 km d’autonomie.



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